Photo 7 Le dessus de la plate forme est également détaillé à l'aide de tige Evergreen et fil de cuivre.
Les bras supérieurs des essieux sont mise en place. On apperçoit également les différents conduits hydrauliques et électriques.
Photo 5 A gauche, l'essieu original. Au centre, l'hybride en position basse et à droite en position maxi.
La semi-remorque M1000
A la première approche une remorque ça à l'air de rien : une plate forme avec des roues...
En fait, se sera le plus gros travail de transformation de ce kit, pour plusieurs raisons. La M1000 est commandée hydrauliquement. Sa plate-forme peut s'élever verticalement, s'incliner en largeur et en longueur afin de faciliter les opérations de chargement et déchargement de véhicules ou de contenairs. Toutes ces opérations sont rendues possibles grâce à dix essieux, ou cinq paires d'essieux (comme vous voudrez), équipés chacun d'un vérin hydraulique ainsi qu'un total de 40 roues plus deux de secours ! De plus, hormis le premier axe d'essieux, tous sont directionnelles ! Le kit n'offre que la position normale de la plate forme. Or dans mon diorama je souhaite représenter la plate-forme inclinée en train de charger un char Abrams. Je dois refaire complètement les dix essieux. Autre transformation nécessaire, les circuits hydrauliques et électriques. Ceux-ci ne sont pas présents, il faudra y remédier. Dans la réalité ces différents circuits sont quand même assez visibles. Ne pas les représentés sur la maquette entraînerait une sensation de vide, de surcroît lorsque la plate-forme est représentée inclinée, ou en position haute !
Le montage de la semi-remorque se divise en deux grandes parties : la plate-forme avec ses dix essieux et ce que les américains baptisent le Goose Neck ( le cou de l'oie ), en fait la partie reliant mécaniquement la semi-remorque au tracteur. Cette dernière partie sera traitée à part, nous verrons plus loin pourquoi...
La plate-forme
Son moulage est parfait, rectiligne, aucune déformation. Quelques microbulles apparaissent sur le dessous de la plate-forme, qui resteront donc invisibles. Quelques coups de lime çà et là pour ôter les quelques bavures de moulage. Un nettoyage à l'eau tiède et du liquide vaiselle éviteront de désagéables surprises lors de la mise en peinture.
Un essieu d'origine est prélevé afin d'en effectuer dix copies en résine ( Photo 4 ). Chaque copie est fraisée et ajustée, seul le bras inférieur est récupéré. Sur les essieux d'origines, je récupère les bras supérieurs et les ajustent avec les bras inférieurs. Les vérins hydrauliques sont refaits à l'aide de tubes Evergreen et feuille de plomb. Au bout du compte, on obtient des essieux mobiles que l'on pourra ajustés en hauteur ( Photo 5 ).
Les circuits hydrauliques et électriques sont représentés à l'aide de tiges de laiton, fil de cuivre, profilés Evergreen et feuilles de plomb. Puis je monte les parties supérieures des essieux. Chacun des essieux recevant quatre conduits hydrauliques et électriques, réalisés toujours à l'aide de fils de cuivre ( volé chez mon ancien patron !). Du mastic est appliqué pour représenter les salissures de terre séchées. Le dessus de la plate-forme est également détaillé ( Photo 7 ), toujours d'après photos.
Parallèlement à ces étapes ci-dessus, je prépare mes 42 roues ( Photo 6 )...Long, c'est très long !
